Manu et Doudou (comprenez le président et son premier ministre) ainsi que quelques « experts » ont pris des décisions...pour 68 millions de français...
En fidèle promoteur de la philosophie gandhienne, je vais tout de go au but :
L’État, quel qu'il soit, a le monopole de l'information « vraie et juste », ainsi que celui de la violence et ses réalités structurelles, administratives, policières et militaires. Il ne peut se soustraire à ces violences parce qu'il en dépend et y trouve sa raison d'être. Il ne peut donc y renoncer sans disparaître.
Toute centralisation de pouvoirs se heurte aux rouages grippés en cascade et en pyramide, du haut en bas, sécurisant pour certains, insupportables pour ceux qui sont au fond, en-bas. Sans parler, bien des fois, de la corruption décriée mais permanente et finalement acceptée.
Le mensonge correct fait partie de la panoplie du bon politique qui ne saurait s'en priver sans donner l'impression de perdre les pédales, s'il est pris en flagrant délit.
Data et analyses
Question générale
- Ce monde est-il sérieux ?
- Ne serions-nous pas en train de nous laisser enfariner de la plus belle manière ?
- Le confinement de la moitié de la population mondiale pour une pandémie orchestrée par qui ?
- Un virus mutant de plusieurs milliards d'années? Peut-être fabriqué en partie en laboratoire ?
- Pour qui ? Nous ? Fraîchement arrivés depuis 300 000 ans, qui voulons le vaincre ?
Des pays comme la Suède laissent faire le responsable de cette pandémie pour permettre une immunité globale de la population et une auto-régulation où un maximum de citoyens de près ou de loin aura eu l'occasion de se frotter à la Bête couronnée. Le pourcentage de morts n'est pas plus élevé qu'ailleurs.
D'autres, comme beaucoup de pays européens suivis par une grande majorité, procèdent à des confinements plutôt peu suivis par des populations comme les résidents de villages indiens de retour chez eux, les africains qui vivent en grande partie à l'air libre, ou comme en Europe, relativement observés.
Quelques chiffres
Quelques chiffres cependant avec une boussole:
Si l’on reprend les chiffres officiels publiés par l’INSEE (relevé des décès du 1er au 30 mars 2020) et qu'on les compare aux mois de mars 2018, 2019, 2020, cela nous donne pour la France :
- 2018 : 58641 décès
- 2019 : 52011 décès soit 6630 de moins qu’en 2018
- 2020 : 57441 décès soit 5430 de plus qu’en 2019, mais 1200 décès de moins qu’en mars 2018.
Y a-t-il vraiment une pandémie ? Pire que la grippe asiatique de 1957 (30000 morts en France, 2 millions dans le monde, voir sur internet), ou celle de 1968 (Idem) ?
Deux grippes que l'on a oubliées, semble-t-il.
Ce serait le confinement qui aurait permis de stopper (ou tenter de le faire) la « Bête furieuse » en 2020 ? Je ne dis pas non, mais peut-être !
Des propositions venues de médecins ont été présentées, mais on connaît bien la chanson : pour qu'un remède soit reconnu inoffensif (comme le Paracétamol (?) qui bouffe littéralement le foie de ceux qui en usent) il faut l'approbation des autorités à la fois politiques et scientifiques. Donc à ce jour, toujours pas de Chloroquine ou son substitut, on préfère laisser mourir les gens atteints car on redoute des complications, lesquelles seraient infiniment plus dangereuses que la mort qui guette ceux qui n'y ont pas droit, tout cela pour les protéger.
Et on accepte ça ? Serions-nous devenus idiots, obéissants à l'extrême ? Le bon sens nous échapperait-il ? N'a-t-on pas appris que de deux maux, il s'agit de choisir le moindre en attendant mieux ? On préfère attendre un vaccin à venir, infiniment plus rentable pour Big Pharma...
Autre chose : Les statistiques sont formelles : plus de 80% des morts ont plus de 70 ans, ont eu de antécédents dus en grande partie soit à l'obésité (diabète), à des problèmes cardiaques, hypertension, ou tout simplement une immunité défaillante. Ne serait-ce pas des morts attendues à brève échéance? Même s'il est recommandé de sauver des vies, ce qui est louable et normal, on doit aussi laisser mourir de leur belle mort les personnes âgées ou très malades. Ma mère me suppliait de l'aider à mourir, peinée que ces appels en Haut Lieu ne soient pas entendus. Elle n'a jamais été malade. Finalement elle a été exaucée.
Autre statistique : Les morts seraient dues à la pauvreté : beaucoup de noirs à New York, non parce qu'ils sont noirs, mais parce qu'ils représentent les laissés-pour-compte, les indispensables pauvres, car il faut beaucoup de pauvres pour faire un riche, que celui qui veut comprendre comprenne !
Un riche n'est riche que de la pauvreté cumulée par les larbins en cascade qui procèdent à son bien-être ! Ceux qui vont mourir de faim ou de sous-alimentation dans les villages indiens ou africains, à cause du confinement, ne seront pas, j'espère, comptabilisés au « profit de la pandémie ». Le tout pour gonfler les statistiques. Morts de faim sous confinement... !
L'observation est faite chaque jour que la « pandémie » se développe autour et à l'intérieur de grandes métropoles qui cumulent air irrespirable, mauvaise alimentation mondialisée, stress, bruit, gaspillage, accumulation de personnes aux mêmes endroits, transports multiples et ultra-rapides et, en même temps, lieux d'extrême pauvreté.
On dit que cette bestiole n'est pas arrivée toute seule, l'humain est allé la chercher parce qu'on lui a ôtée sa périphérie d'existence...Or de plus en plus, l'observation que je fais est que l'équilibre et l'harmonie sont la quintessence, l'ADN de la Nature, et que lorsqu'elle est malmenée, elle met tout en mouvement pour se rééquilibrer.
Suite à des recherches sur internet, sources (planetoscope.com/demographie-urbanisme/mortalité)
Bilan des décès arrêté au 27/04/20
Cause de décès depuis le 1 janvier 2020.
- COVID-19 : 200 000 dont 81 % âgés de 70 ans.
- Malaria : 241 625
- Accidents de la route : 489 273
- Particules fines : 677 698
- Obésité sur-poids : 806 936
- Pollution de l'eau : 1 097 089
- Tabac : 1 612 880
- Malnutrition et faim (dont enfants) : 3 940 824
- Cancers : 4 840 027
A noter qu'en ce qui concerne le COVID-19, il faut distinguer, morts dues au COVID-19 ou avec le COVID-19 (comorbidité), distinction non faite par les autorités.
Et puis, heureusement la famine n'est pas contagieuse. Est-ce dommage ? Le seul « vaccin » efficace pour ce malheur serait quelques milliards pour la nourriture (qu'on ne trouve pas, par contre pour « relancer » l'économie destructrice de la Terre, les États sont prêts à imprimer des milliers de milliards d'euros ou dollars) et surtout cesser l'accaparement des terres et la ré-initiation volontaire de républiques villageoises où les décisions propres au village soient prises par les habitants eux-mêmes et non par les puissances d'en-haut dont on devrait se passer à l'avenir. Mais qui, parmi nos politiques, est prêt à perdre sa parcelle de pouvoir ?
Alors, où veut-on nous mener avec cette pandémie et ce confinement ?
Le matraquage médiatique est immense.
Faire peur est un mode de gouvernance.
Faire peur est aussi un moyen d'ôter les libertés individuelles et de préparer les esprits à un contrôle par la puissance étatique. Quitte à perdre des points de PNB ou de PIB, à fatiguer l'économie qui de toute façon est vouée à la déroute par le changement climatique et les abus qu'elle génère et qui sont irrémédiables.
Je vais oser une métaphore :
Celle-ci a beaucoup plu à des artistes sénégalais qui veulent s'en servir pour dénoncer les abus de pouvoir des oligarchies installées par la Françafrique ou l'Europe...
Une machine à laver le linge a pour fonction de rendre au bout de son cycle un linge propre, prêt à être étendu et réutilisable.
Pour cela, le linge est plongé dans l'eau froide, brrr, lessivé, rincé et essoré, tout cela au sens propre. Un cycle étudié, performant, au résultat connu. Pas de surprise !
Au figuré, Les Nations, les États sont de grandes machines à laver, ça commence par une douche froide, prise de pouvoir autoritaire (même en démocratie, mais si, mais si!), confondue la plupart du temps par une notion de Patrie, laquelle devrait apporter du baume aux cœurs des « patriotes », mais que nenni ! Le but est de lessiver le peuple (en terme sportif, un cycliste est lessivé après un parcours de 200 kms avec des cinq cols à 2000 mètres d'altitude), le rincer ( un marathon administratif, professionnel, etc... « je suis rincé », vidé de ma substance !) et finalement l'essorer (il ne reste que la peau sur les os ou, au choix, l'obésité, « je n'en peux plus », « je suis essoré » !).
Cette machine ressemble aux statuts des classes moyennes un peu partout sur la planète. Conditions nécessaires pour appartenir à cette classe : avoir un ou deux salaires, disposer d'un appartement ou une maison avec un emprunt sur 20 ou 25 ans, une ou deux voitures pour se déplacer, des écoles et universités pour penser juste, finalement fabriquer des citoyens modèles aisément contrôlables et obéissants. Le tout agrémenté d'impôts en tout genre, il faut bien faire fonctionner la machine...
Est-ce le cas en Chine, en Inde, en Europe, aux USA, au Brésil, en Russie ?
Hé oui, partout !
Et voilà le travail !
René Girard dans son ouvrage « Achever Clausewitz» essaie de comprendre le mécanisme étroit qui, « loin de contenir la violence, (fait que) la politique court derrière la guerre : les moyens guerriers sont devenus des fins ! » 4 ième de couverture, CarnetsNord, 2007.
Est-ce étonnant d'entendre le Président Macron, lors de son allocution du 16 mars, déclarer que la pandémie est devenue une réalité tangible, une violence subie et donc à combattre. L'esprit guerrier est de mise pour annoncer publiquement la « Guerre », six fois, à qui ? A une molécule protéinique qui va devenir un atout indispensable pour provoquer la peur, l'angoisse et donc une répression envers qui l'ignoreraient de quelque manière que ce soit. Un contrôle du peuple est derrière ce ton, qu'il soit voulu ou non : c'est cela aussi une réalité. Il est de plus culpabilisant.
« La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens ! » Cependant René Girard propose de comprendre que « Clausewitz aurait pensé que les gouvernements pouvaient faire cesser les armes ». Tout dans l'action du gouvernement de Macron et Philippe est orienté vers des moyens guerriers parce qu'ils représentent à eux seuls la reconnaissance des héros qu'ils ont la nécessité de mettre en avant pour s'assurer les appuis et l'approbation du peuple.
Ceci en France, mais partout ailleurs itou !
N'y aurait-il pas d'autres moyens que ceux liés à la dialectique de la guerre?
Mais cette hystérie guerrière n'est-elle pas ressentie comme un déraillement du gouvernement ? Le matraquage médiatique entériné par presque tous les médias, TV, Radios, Presse, de tout bord, fait lever d'une manière automatique des questions sur le bien-fondé et soulève quantité de réflexes réparateurs, comme une forme d'immunité bienfaitrice, pour dire non, et ainsi hérisser des formes de résistances : on peut nommer les « adeptes des complots », ceux des soupçons, l'apport des sentinelles, mais aussi les réseaux sociaux divers, de gens critiques qui savent lire les événements de façon plus tranquille, en les analysant paisiblement et en y trouvant des ressorts autres que ceux lâchés et rabâchés par ces mêmes médias.
Fake New ou vérités gouvernementales ? Faut-il choisir ou se faire une idée ?
Tous ces résistants ne sont pas obscurs et tendancieux, ils sont simplement interrogatifs et demandent des explications ou s'étonnent de choses qui, à l'évidence, auraient dues être prises en compte en amont, comme les besoins de matériels médicaux, entre autres, puisque cette pandémie était « prévue » selon Agnès Buzin (déclaration faite en décembre 2019).
Mais bon ! J'ai le réflexe de faire retour sur les textes anciens pour comprendre l'histoire telle qu'elle se déroule devant nos yeux. Mon texte préféré est celui des deux frères de la Genèse, Caïn et Abel.
Les deux paragraphes à suivre, « Caïn, l'archétype du civilisé » et « Abel le juste, l'Essentiel » sont tirés de mon ouvrage aux Gandhi International Éditions : Un Bonheur à construire... entre errances et évidences. 2017.
« Caïn, l’archétype du civilisé
Et la vie continue… Pas facile la complexité et la différence. Caïn offre des sacrifices, il offre des choses qui sont à lui, qu’il a acquises. Des fruits de la terre, des arbres ou des légumes, des choses quoi ! Et le Seigneur, celui qu’il craint parce que, somme toute, c’est encore lui le patron, s’en accommode pour un temps… Il faut garder une certaine distance entre le créateur et son apprenti-créateur-encore-créature, l’apprentissage sera long. La distance en conséquence. La soumission encore longue, avec son cortège de crainte piquée de révolte, les nuques raides, c’est très ancien…un scénario à répétition, sans fin, semble-t-il.
Mais qui a prononcé le nom de Bush, d'Hitler ou de Staline…S’ils veulent sacrifier les choses qui leur appartiennent! C’est leur droit, et le droit, c’est sacré, même si ce sont les autres qu’on sacrifie, en dégâts collatéraux. Et si le droit, finalement, ce serait l’autre nom de la guerre ?…
Mais Dieu n’apprécie plus les sacrifices de Caïn. « Ils sentent pas bon » dirait J. Brel. Ça pue quoi ! Et il se détourne de ces sacrifices-là, fait renifler à Caïn le parfum des sacrifices d’Abel. Abel, lui, dit le texte, offre ce qu’il a de meilleur. Il sacrifie la crème, l’élite de ce qu’il est, puisqu’il fait un avec son troupeau. Le troupeau, c’est la vie du berger. Le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis. Lorsqu’il offre à son Dieu, Abel offre ce qu’il est, et le parfum est d’agréable odeur. Préfiguration d’un Autre Berger.
« Abel, je vais te tuer ! »
Caïn tue Abel, son frère. Il tue sa part fragile, sa poésie, son âme, un suicide partiel, l’œil de Dieu le suivra partout. Dure, la vie… (cf Victor Hugo). C’est le droit du plus fort…son droit…Et ainsi tout enfant qui naît prend soixante-dix ans de lait caïnique, où il va en baver, comme si la vie n’était qu’une punition ou un règlement de compte.
Histoire d’incompréhensions en cascade, de non-dit révélateurs, le drame de la première famille humaine apparaît comme le premier cycle de violences, de conflits non résolus.
Abel le Juste, l’Essentiel
Mais tout n’est pas sombre. Abel rompt le cycle sans fin de la violence. Contrairement aux autres membres de la famille qui tour à tour, devant l’inconnu de la vie ont pris en otage quelqu’un, ont fait un transfert de victime.
Par son sacrifice d’agréable odeur
Dans lequel il met tout son être,
Il retourne au Paradis,
Au sein de l’Éternel, au centre de l’Être.
Il n’est pas mort, bien que tué.
Il est le manque de Caïn.
Abel est et sera toujours la quête,
L’inaccessible quête de Caïn.
Notre quête et notre manque.
Il est la fulgurance de l’Essentiel.
(Caïn sera dans les grands mythes d’Orient le symbole de celui qui fait, le forgeron, le vainqueur, le faiseur de ville, la civilisation, il est aujourd’hui la civilisation occidentale, forte de son avance technologique, de son droit, de sa logique, de son savoir supérieur, de son mépris tranquille mais constant de tout ce qui n’est pas lui. Son œuvre est bâtie sur le développement de son néocortex assujetti au cerveau reptilien, pour lui, avec lui et en lui. Il sème la violence…, il la récolte sans fin.)
Voici ce que pourraient être « d'autres moyens que ceux liés à la dialectique de la guerre » comme dit un peu plus haut.
Le monde d'après, sera-t-il celui d'Abel ?
Pourrons-nous demander à nos politiques d'être dans ce mouvement de fulgurance de l'Essentiel ? Non, certes, mais nous pouvons, nous, à la suite de Gandhi et de Vinôba, à la suite du Pape François, être des éléments de cet Essentiel et d'un monde nouveau à inventer.. Ce dernier, durant le confinement, déclare qu'il y a un virus plus dangereux que le Covid-19, c'est l'égoïsme. Il ajoute quelques jours plus tard que l'argent, la vanité et le bavardage médisant sont trois fléaux de notre temps.
A-t-il l'opportunité de regarder les médias ? Un tel éclairage me fait dire que oui, un peu tout de même !
Préparer les peuples au combat contre le virus par un vaccin obligatoire pour tous, tel est l'objectif prôné par tous les politiques, tous les experts invités à tchatcher sur les ondes, tous les journalistes pas forcément pertinents mais sûrement très agressifs ou moqueurs...
Un vaccin avec puce incorporée reliée sur GPS et suivie par camera, nano-fabriquée, contre un virus mutant en permanence, quelle indélicatesse de sa part !
Le monde transformé en asile, une véritable histoire de fous ! Tiens je vais essayer la nicotine, c'est nouveau, ça vient de sortir.
A quand la civilisation d'Abel ?
Louis Campana, 22 avril 2020
Illustration d'un monde abélique, vidéo proposée par Etienne Godinot :
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